Avril 1990. Parution de Démocratie.
Dans une période d’intenses bouleversements, où les idées les plus ancrées sont dépassées par la réalité, Georges Marchais prend le risque de s’expliquer sur tous les problèmes posés. « Pourquoi les bouleversements à l’Est? Que peut-il se passer en URSS et en Europe ? Le fossé entre pays riches et pays pauvres va-t-il continuer à se creuser ? Quelle France prépare-t-on pour l’an 2000 ? Doit-on se résigner à une société plus dure et à la montée de Le Pen ? Vouloir l’union de la gauche, une autre politique a-t-il encore un sens ? Le parti communiste : d’où vient-il ? Doit-il changer de nom ? S’est-il vraiment guéri du stalinisme ? Que veut-il réellement ? » Telles sont, parmi bien d’autres, les questions que pose Georges Marchais.
Les réponses qu’il apporte bousculeront sans doute, elles aussi, bien des idées reçues… De toutes, se dégage une même conviction : dans le monde entier comme en France, notre temps appelle davantage de démocratie, de possibilités pour les peuples de faire entendre leur voix. Ce sont eux qui ont toujours fait l’histoire, celle-ci continue.
Ecrit dans un style alerte et vivant, ce livre de réflexion et d’espoir établit avec celles et ceux qui s’interrogent sans préjugés sur les évolutions actuelles, un dialogue direct, démocratique. »
extraits
« Le stalinisme, fut un système: tout à la fois une interprétation du marxisme trahissant l’essence de celui-ci en le transformant en quelques préceptes figés auxquels la réalité devait se soumettre ; une conception du socialisme fondée sur l’étatisme, le nivellement social et les formes les plus extrêmes de la contrainte, qui s’est traduite par des crimes monstrueux ; la transformation de l’expérience singulière de l’Union soviétique en « modèle » pour tous les partis communistes ; l’instauration de rapports autoritaires entre communistes, ainsi qu’entre partis communistes. »